Nous tenons à dénoncer une fois de plus la politique éducative catastrophique menée par le gouvernement. Celle-ci enfonce le service public d’éducation de notre académie, dans une situation toujours plus dégradée pour les personnels et les élèves.
Les suppressions de centaines de postes dans les lycées généraux et les lycées professionnels, les postes bloqués pour les enseignants stagiaires à temps complet, le développement grandissant et inquiétant des postes profilés, accentué par la poursuite et la généralisation du dispositif ECLAIR attestent du peu de cas qui est fait des demandes des enseignants dont les conditions de travail s’aggravent.
Comment les enseignants vont-ils continuer dans des conditions pareilles ?
M le recteur, nous souhaitons que les besoins réels de notre académie remontent au ministère et qu’à ce titre les personnels soient entendus et pas seulement écoutés.
Que signifie organiser les moyens quand ces derniers ne sont pas suffisants, à part gérer la pénurie aux détriments des conditions d’étude pour les élèves et de travail pour les enseignants ?
Je tiens à préciser au passage, que nous ne sommes pas là pour opposer les personnels et qu’à ce titre, cette remarque ne vise pas à stigmatiser les personnels du rectorat qui nous n’en doutons pas un seul instant, font le maximum avec les moyens qu’on leur donne et surtout avec ce qu’on leur demande de faire (tout comme les personnels enseignants d’ailleurs !).
Mais comment peut- on travailler quand on en n’a pas les moyens ?
En tant que décisionnaire dans cette académie, nous considérons que vous portez la responsabilité des conséquences que ces régressions engendrent et engendreront, à moins que vous ne considériez que les revendications des personnels ne soient pas fondées.
A ce titre, nous demandons que les délégations de lycées réunies en bas, soient reçues et que leurs demandes soient entendues.
Nous demandons que la répartition des postes soit soumise au vote du CTA et nous voterons contre.