Les élections au conseil de l’ESPE auront lieu les 17 et 18 octobre.
Les réformes et annonces récentes du ministère de l’éducation nationale démontrent une volonté de casser le service public d’éducation et le statut de fonctionnaire par une baisse du nombre de postes au concours, des suppressions de postes de prof, etc.
La formation des stagiaires n’est pas adaptée : l’obtention du concours est conditionné à l’obtention du master. C’est toujours le cadre LMD qui impose le recours à des travaux au long cours, créant une surcharge de travail au détriment d’une formation professionnalisante.
Or la réforme de la formation des enseignant-es proposée par le ministre n’est pas satisfaisante et même inquiétante. Il a annoncé un concours en fin de L3 avec seulement une « admissibilité », remettant en cause le statut de professeur-e stagiaire, sa formation et son salaire. C’est désormais une gratification de 450 euros en M1 et de 900 euros en M2 sans certitude d’être recruté-e à l’issue de ces deux années qui est proposée. C’est donc la précarité et la dégradation des conditions de formation et de travail que veut nous infliger le ministère.
Nous avons dénoncé tout cela depuis le début, et voici nos revendications dans le document ci-dessous.